Le 12 décembre, à l’invitation de la Fondation Gabriel Péri, Florian Gulli présentera La question communiste, ouvrage posthume de Domenico Losurdo [1], qui vient d’être traduit par les éditions Manifeste. La rencontre aura lieu à 19 heures, dans les locaux de l’Ecole Normale Supérieure, 45 rue d’Ulm, Paris. Ci-dessous le lien pour s’inscrire :

https://gabrielperi.fr/partenariats/la-question-communiste/

La question communiste a pour sous-titre « Histoire et futur d’une idée ». Au travers de multiples entrées, le livre aborde l’actualité du projet communiste et les conditions de son renouveau.

« Communisme, mot indicible ? », « Mythe et réalités de l’homme nouveau », « L’état stationnaire et la décroissance comme idéologie inversée », « Maturation du projet communiste et héritage libéral », « Populisme, messianisme, rebellisme », « Le communisme en tant qu’évasion et en tant que mouvement réel » … Ce sont là quelques-uns des thèmes du livre, d’une actualité brulante au moment où le principal dirigeant de la puissance qui prétend diriger le monde décrète une semaine de l’anticommunisme.

Domenico Losurdo revient aussi sur le courant d’idée qui dans la première moitié du 20ème siècle a tenté de concilier libéralisme et socialisme, ce qui est une entrée en matière pour aborder, et récuser, l’opposition entre libertés formelles (dites « bourgeoises ») et libertés réelles théorisée par le mouvement communiste à ses débuts. Il se confronte à la vision du communisme d’autres penseurs contemporains, tels que Badiou et Zizek, mais apporte aussi une réinterprétation originale des Thèses sur la philosophie de l’histoire d’Ernst Bloch.

C’est dire l’intérêt de la rencontre avec Florian Gulli.