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Il est de ces voix qui s’éteignent...
Un texte de Pedro Da Nodrega après la mort de Jean Ferrat

Il est de ces voix qui s’éteignent
Qui profondément nous atteignent
Quand tant de ses mots ont traduit
Des moments forts de notre vie
Ses chansons ont accompagné
Autant de combats partagés
Sa voix en nous comme un rappel
De nos émotions les plus belles
L’amour dans toutes ses saveurs
La vie sous toutes ses couleurs
La chaleureuse sentinelle
Qui savait nous donner des ailes
Ces couplets qui nous réchauffaient
Ces refrains qui nous rapprochaient
Combien de larmes de bonheur
De ces salutaires fureurs
Tout cet amour à perdre haleine
Autant de joies autant de peines
De l’espoir toujours à chanter
Refuser de se résigner
Rêver des jours couleur d’orange
Pour la plus riche des vendanges
Celle des grappes partagées
Pour l’oiseau tout là haut perché
Quand les épaules se dénudent
La tendresse est sans latitude
La fraternité célébrée
Et l’humanité magnifiée
Pour l’obscurité rejeter
Et la lumière sublimer
Ce jour funeste est arrivé
Où il te fallait nous quitter
Mais si ces songes nous habitent
Nous ne t’en serons jamais quittes
Tu continues à vivre en nous
Comme une étoile au fond d’un trou
Celui que nous irons creuser
Pour inlassablement semer
Des graines têtues d’espérance
Qui fleuriront en ton absence
Que le parfum de ta présence
Nous redonne toute l’essence
Des bouquets que tu as semés
Pour un futur à inventer

Pedro DA NOBREGA. Mars 2010


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